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Géographie des Saintes

La carte

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Géographiquement parlant

Cette petite parcelle tropicale est située à plus de 7.000 km des côtes de l’hexagone. 9 petites îles composent l’archipel : Terre de Haut et Terre de Bas, l'îlet à Cabrit, les Roches Percées, le Grand-Îlet, l'îlet de la Redonde, l'îlet des Augustins, l'îlet de la Coche et le Rocher-du-Pâté.

La superficie totale des Saintes n'excède pas 13 km 2 et elles ont une population d'environ 3.500 habitants répartis sur les deux îles habitées : Terre de Haut et Terre de Bas.

D'origine volcanique, ces îles ont pour la plupart un relief mouvementé, hérissé de mornes (petites montagnes) et découpé d'anses (petits golfes) profondes. Avec une saison des pluies peu marquée (mi-Juin à mi-Décembre) elles bénéficient d'un climat agréable pendant toute l'année. Il fait cependant moins chaud lors de la saison sèche de mi-Décembre à fin Mai. Leur végétation est caractéristique des îles sèches : agaves, aloès, cactus et plein d’autres espèces à découvrir.

Dans le passé, les liaisons parfois difficiles avec la Guadeloupe ont contribué à isoler les Saintes en renforçant leurs particularités. La population se distingue par son métissage, fruit de l'histoire.
Un sol propice et une topographie plus adaptée à la culture orientèrent Terre de Bas vers un destin agricole. Elle connut le système des plantations avec pour corollaire l'institution de l'esclavage et cet apport d'esclaves colora le teint des habitants au fil des siècles.
Par contre, les habitants de Terre de Haut, privés d'eau potable et de terres cultivables orientèrent leurs activités vers la mer et devinrent d'excellents pêcheurs renommés dans toutes les Antilles. Ils eurent peu d'esclaves et on dit que ceux-ci n'excédèrent jamais 1/3 de la population.
Ils ont gardé jusqu'à aujourd'hui cette vocation maritime qui ponctue encore la vie quotidienne insulaire et c'est là assurément un des charmes authentiques de l'île.

De nos jours, l'originalité de ces deux îles est consacrée sur le plan administratif : elles sont deux communes séparées, formant un canton rattaché à Basse Terre.

Les Saintes ont joué dans l'histoire un rôle stratégique important, grâce au fantastique abri que représentait la baie de Terre de Haut. Pendant plus de trois cents ans, les diverses installations militaires, la garnison, puis la construction du Fort Napoléon eurent un rôle considérable dans l'économie locale.

Ces anciennes fortifications, patinées par les intempéries, sont maintenant le but des promenades d'amateurs de vieilles pierres. Bien que les deux îles principales possèdent chacune leurs propres originalités, elles se rejoignent sur deux points : la beauté de leurs paysages et la gentillesse de leurs habitants. Courtois et accueillants, les Saintois ont un heureux caractère, empreints de gaîté et de nonchalance tout à fait tropicale.

Terre-de-Bas	Terre-de-Haut
Code Postal : 97136 Superficie : 7,58 km² Population : 1 030 habitants (2006) Origine du nom : Issue du vocabulaire de navigation, l’expression "terre d’en bas" désigne une terre à l’abri du vent ; l’île est en effet située "sous le vent" de Terre de Haut. Blason : Le voilier saintois évoque l’activité principale des habitants, la pêche. Les trois enfants sortant du baquet rappellent la légende relative à Saint Nicolas de Myre. Les tourterelles sont des oiseaux familiers de l’île. Sur le listel doré, le 9 août 1882 commémore la date de création de la commune, qui obtient alors son autonomie par rapport à Terre de Haut.	Code Postal : 97137 Superficie : 5,22 km² Population : 1 838 habitants (2006) Origine du nom : Issue du vocabulaire de la marine, "de Haut" indiquant que l’île est située plus au vent que sa voisine Terre de Bas Blason : Le burelé-ondé et l’ancre de marine rappellent à la fois la situation de Terre de Haut dans l’archipel des Saintes, la présence stratégique de la rade et les batailles navales qui s’y sont déroulées. Le fort évoque celui construit sous Napoléon III. Les canots et les poissons indiquent que la pêche est la principale ressource économique de la commune.

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