Légendes des Saintes

Quelques petites légendes issues du folklore Saintois


Le Chevalier de Fréminville

Le chevalier de Fréminville est né en Ivry-sur-Seine le 23 janvier 1787. Il est mort à Brest le 12 janvier 1848.
Ce beau chevalier était embarqué à bord de la frégate "La néréïde" qui a fait escale à Terre-de-haut le 20 juillet 1822. Étant botaniste et passionné par les coquillages, le 6 septembre de cette même année, voulant ramasser un coquillage dans la baie du marigot, Fréminville fut emporté par une vague et fut rejeté inanimé sur les rochers.
A son réveille il fut accueillit par la belle Saintoise appelée Caroline, et de là, commença une belle histoire d'amour entre les deux jeunes gens. Mais malheureusement Fréminville dut repartir et promis à Caroline de revenir.
Deux mois plus tard, Caroline ne voyant pas son cher et tendre amour revenir, elle fut prise d'un chagrin d'amour et se suicida du haut du morne Morel.
L'ironie du sort, c'est que Freminville revint deux jours après, et apprenant cette nouvelle il emporta tout les vêtements de sa bien-aimée et passa les six dernières années de sa vie habillé en femme.


Le Capitaine sans tête

Le Capitaine du pavillon, de son vrai nom Chevalier François du Cheyron du pavillon naquit à Périgueux en 1730.
Il enseignait l'art de la manœuvre navale et se fit surtout connaître pour l'invention d'un stratagème permettant de communiquer de vaisseau à vaisseau grâce à des fanions codés hissés en haut des mâts : (l'histoire est insolite mais véridique, c'est Monsieur du Pavillon qui inventa les pavillons).
Il s'illustra sur les mers partout où il eut à combattre, au point même de se faire citer en exemple pour son sens tactique par le Roi d'Espagne.
Il gagna ainsi toutes les batailles auxquelles il participa jusqu'au jour fatidique de la bataille des Saintes. Il était à bord du "Triomphant", en ce jour du 12 Avril 1782 quand il reçu en pleine face un boulet de canon.
Inconscient et le visage atrocement défait, Monsieur du Pavillon fut amené à la côte par des membres de son équipage, puis conduit au Fort Louis (L’actuel Fort Napoléon) où on lui donna les derniers soins. Il survécut deux jours puis son corps fut immergé.
Lorsque Louis XVI reçut le compte-rendu de la bataille, sa première déclaration fut :
"J’ai plus de peine en apprenant la mort du Chevalier du Pavillon que la perte de mes 5 vaisseaux". Ultime hommage de son souverain à son loyal sujet.
Mais courroucée de n'avoir pas péri en mer comme l'honneur d'un marin l'exigeait, son âme hanterait depuis, selon divers témoignages, les couloirs du Fort sous la forme évanescente d'un capitaine de vaisseau dont la partie gauche du visage serait absente et dont les râles s'entendent parfois dit-on jusqu'au bourg. Depuis la conquête des environs du Fort par les iguanes, calme plat la nuit dans le Fort...
L'âme du capitaine sans tête aurait-elle investi un des reptiles ? Plus d'un Saintois en est aujourd'hui convaincu.
Paix à cet officier sans tête qui ne peut trouver le repos aux Saintes.


La pipe cassée

La bataille des Saintes qui a eu lieu le 12 avril 1782 a quand même fait 7000 morts de part et d'autre.
Alors, les médecins pris de panique durant la bataille donnait aux blessés une pipe dans leur bouche et celui qui la laissait tomber était considéré comme mort, on ne s'en occupait donc plus.
D'où l'expression qui à traversé les temps : "casser sa pipe".

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